Télécharger le dossier de l’Isoloir
Fermez maintenant les yeux et choisissez des sons et motifs musicaux pour réinventer votre panorama sonore quotidien. Choisissez maintenant le paysage dont vous rêvez, et colorez-le plan par plan des images et matières idéales.
Immergé.e dans cette installation sonore spatialisée, chacun compose un nouveau paysage, sonore et visuel et le localise sur une cartographie collective et onirique.
Une invitation ludique à s’emparer de son espace de projection le plus direct – sa fenêtre – pour réinventer son environnement, à partir de ce que l’on voit et entend. Une relecture de l’espace public qui se crée au fur et à mesure des visites.
Dans l’Isoloir, les visiteurs prennent place afin de modifier le panorama sonore et visuels qu’ils voient et entendent en ouvrant leur fenêtre le matin. Il s’agit de créer un calque par dessus une carte du tissus urbain existant, afin d’y créer un environnement utopique. Une invitation ludique à s’emparer de son espace de projection le plus direct, la vue depuis sa fenêtre, pour commencer à réinventer son environnement.
L’installation in situ ISOLOIR propose l’enregistrement et la consultation de témoignages autour de la notion d’identité à partir de notre lien avec le territoire. L’approche est à la fois politique et ludique. A partir de banque de données sonores et visuelles qu’ils peuvent compléter, les visiteurs peuvent créer un espace utopique, le géolocaliser en face de leur habitation et le superposer à une carte open data d’un territoire. Ce protocole de cartographie collaborative interroge notre rapport à notre territoire à partir d’une lecture subjective de celui-ci.
L’esthétique de la structure est proche de celle d’un isoloir ou d’un photomaton. C’est l’irruption d’un espace d’expression libre et protégé dans l’espace public pour faire valoir son droit de panorama : exception au droit d’auteur, le droit de panorama autorise la libre reproduction de l’image d’œuvres normalement protégées, dès lors que celles-ci se trouvent dans l’espace public. Cette notion juridique est ici détournée pour inviter les visiteurs non seulement à s’emparer des architectures qui les entourent, mais aussi à les modifier selon leurs envies, leurs rêves, leurs imaginaires. C’est une relecture collective onirique de l’espace public qui est créée au fur et à mesure.
Conception et direction artistique
Claire Pasquier
Dispositif interactif
Thomas Zaderatzky, David Lemarechal
Matière sonore
Sarah Thery, Jeanne Susin
Accompagnement technique et artistique
Opéra de Lille
Avec le soutien de
la Région Hauts-de-France, la Drac Hauts-de-France, la Métropole Européenne de Lille, l’opéra de Lille, le FabLab de la condition publique.